Voici comme promis la seconde série de biscuits déclinée de la recette présentée juste avant. Etant une élève assidue, j'avais bien fait ma liste de choses possibles à représenter en version sablée. Et comme j'avais une belle collection de décoration à mes côtés, je savais qu'il était possible de faire à peu près tout. Mais je trouvais que la listes des animaux représentés était un peu courte. Poussins, lapins, poissons… Soit c'est jaune vif, soit c'est velu mais tout doux, ou encore c'est brillant et ça se promène en masse. Mais n'y a-t-il pas une option pour que tout soit réuni? Peut-être pas, mais c'est à ce moment précis que j'ai pensé aux abeilles.
Le miel fabriqué au printemps, avec la ribambelle de fleurs à peine écloses, n'est-il pas le plus doux de tous? Un vrai câlin de soleil? Je ne vais pas vous le cacher : je suis totalement folle de miel. Je ne peux pas m'en passer. Dès que mon pot a dépassé la moitié, je pense au prochain que je vais trouver (et à ce moment précis je pense que le meilleur qu'il m'ait été donné de manger vient de Corse, un coin qui me semble bien lointain…).
Tout ça pour dire que je voulais faire quelques chose en rapport avec les abeilles, tout en gardant l'idée de Pâques en tête. Alors j'ai pensé au nid d'abeille, qu'on assimilerait davantage avec des gaufres, mais je n'ai aucun matériel pour en faire. Alors j'ai pensé à différents nids, puis au panier, pour collecter les œufs dans le jardin. Et c'est ainsi que j'en suis arrivée à ce résultat : de simples bandes de pâte, croisées à intervalles réguliers, badigeonnées avant cuisson de jaune d'œuf pour briller comme un soleil printanier, et enfin tapissées de glaçage royal sur le dos. C'est tellement simple que j'ai voulu en faire encore et encore, mais quand il s'agit de les manger, rien n'est mieux qu'un filet de miel fleuri qui glisse entre les alvéoles.
Pour retrouver la recette, dirigez-vous de ce côté.
Et pour le glaçage royal, c'est mieux par ici.
"La Reine dans le parloir, mangeant du pain et du miel," détaillé par Valentine Cameron Prinsep, 1860.
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