samedi 25 septembre 2010

Quand ma grand-mère cuisine


Bientôt, je vais écrire un sujet par mois! A ce rythme-là, personne ne viendra y jeter un coup d'œil. Alors je vais me reprendre. J'ai quelques recettes qui attendent d'être postées en plus. Les photos sont prêtes, les recettes quasiment rédigées. Mais qu'est-ce que j'attends?


Pour les photos, j'ai trouvé une vieille encyclopédie illustrée.
Tout le monde était tenté par le craquelin.

Ce que je vous sers aujourd'hui, c'est une recette de famille. Chaque Noël, ma grand-mère prépare un craquelin. Ce n'est ni un gâteau, ni une brioche, ni du pain. Je ne sais vraiment pas dans quelle catégorie le placer. Il a une croûte épaisse et craquante, croustillante au dessus, mais collante et caramélisée dessous. Sa chair est dense, blonde et subtilement sucrée. Il se déguste seul, trempée dans le thé, café, chocolat, chicorée, ou accompagné de miel ou de confiture. 


Il a un peu cuit, mais c'était ma toute première fois.

Pour moi, c'est le petit déjeuner par excellence au matin de Noël. Tout le monde se réunit autour de la table tandis que ma grand-mère coupe des tranches épaisses. Chaque année, elle en prépare un par famille. Cela représente heures et des heures de travail, rythmées par les temps de pause pour laisser monter la pâte.

Je ne peux vous donner la recette directement, mais si vous êtes intéressés pour préparer un craquelin, je peux vous l'envoyer personnellement.





Extrait d'un portrait par Lord Frederic Leighton, A Roman Lady, 1858-9. je l'ai choisi parce que j'y ai toruvé un air de ma grand-mère, entre le port droit et la chevelure noir de jais.

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