dimanche 30 mai 2010

Les dernières miettes de Pâques


J'avais déjà dit précédemment que je suis souvent surprise de constater que ce sont parfois les préparations les plus môches ou celles qui nous semblent râtées, qui plaisent le plus aux autres. Mais chose amusante, ce sont surtout les hommes qui font cette remarque. Comme quoi il n'est pas nécessaire de passer des heures à mettre en place vos recettes incroyables pour faire plaisir, et parfois même, être un peu sauvage et cavalière apporte un peu de piment à un gâteau sage.






Le dernière occasion où j'ai pû constater ça, était lorsque j'ai fait ma série de biscuits pour Pâques. Il me restait un morceau de pâte, mais pas suffisant pour faire de nouvelles déclinaisons. Alors j'ai juste fait un joli disque, et je l'ai cuit. Je ne sais pas pourquoi j'avais seulement envie d'empiler les décorations, de faire un truc presque outrancier. Peut-être parce que le reste des biscuits était précis et contrôlé. Mais ce que j'ai fait est bien simple: j'ai jeté un paquet de shamallow au-dessus, j'ai remis au four quelques minutes pour qu'ils fondent un peu et s'accrochent au biscuit. Ensuite j'ai utilisé le reste de chocolat à glacer pour faire comme un filet, et j'ai terminé avec les perles argent en sucre. 





Quand mon frère est venu le jour de Pâques, je lui ai dit de ne pas faire attention à celui-là, que c'était juste un délire de dernière minute et sa réaction a été sans appel. Il m'a dit que c'est le premier sur lequel il avait envie de se jeter. Et c'est vrai que c'était bon. Le moelleux des shamallows mélangé au croustillant du biscuit apporte une double expérience en bouche, et on a envie de faire comme pour les biscuits fourrés: les démembrer consciencieusement pour les manger en tous petits bouts.



Maintenant, pour libérer l'enfant qui sommeil en vous, faites un dernier saut dans le puits de Pâques. 





Détail d'une photographie du peintre Américain Jackson Pollock (1912-1956), travaillant sur la toile d'une nouvelle œuvre d'Expressionnisme abstrait. Pollock a été essentiellement photographié par Hans Namuth, et est mondialement connu pour sa technique du "dripping" projetant la peinture sur la toile sans jamais la toucher. 

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