Vision rêvée tandis que je termine le journal dans le parc. Mon écriture change parce que j'ai les doigts glacés. C'est beau. La fraicheur, les oies, les canetons, les poules d'eau, les coureurs du soir. Mais surtout, oui, surtout, ce calme. Les pigeons bataillent au toit des branches et cachent le souffle d'un train de banlieue qui passe un peu plus loin dans mon dos.
Deux filles chinoises prennent des sculptures en photo et un couple manque de rentrer dans la progéniture plumée et fait un écart dans l'herbe. Un fonctionnaire passe en courant sur la pente verte tandis que sa mallette en cuir est prise de secousses. Les deux filles chinoises, qui se révèlent être espagnoles prennent maintenant les oies en photo, et un autre couple s'est arrêté de courir pour reprendre sa respiration.
Non, ils ne s'embrassaient pas. Mais il y avait pourtant des chances. Le printemps n'apporte pas seulement Pâques.
Il apporte aussi des biscuits gourmands en forme de bec, qui avec un peu de chance, vous permettront de vous fondre parmi les oiseaux. Mais je ne me risque pas à supposer ce qu'ils pourraient croire quand vous commencerez à les manger. Parce que c'est inévitable. Cette couverture de chocolat, surmontée de pastilles au beurre de cacahuète (que je n'arrive plus à retrouver, c'est terrible), ne demande qu'à être dévorée.
Pour commencer la masque-a-rade, dirigez-vous vers cette recette, puis faites fondre un peu de chocolat au lait. Trouvez quelques paquets de pastilles au beurre de cacahuète (on les appelle Reese's pieces ici) que vous collerez à l'aide du chocolat.
Détail d'un motif de papier peint dessiné par William Morris, qui est à l'origine du mouvement Arts & Crafts, deuxième moitié du 19e siècle.
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