Vendredi 13 novembre, j'étais au Casino de Paris avec ma sœur,
prête à découvrir un nouvel artiste.
Nouveau, ce n'est pas vraiment ce qu'on peut dire d'Andrew Bird,
parce que ça fait quelques années qu'il tourne autour du globe avec
son violon et son sifflet incomparable.
Donc ce soir-là j'ai été envoûtée pendant tout le temps du concert,
et j'avais surtout cette sensation étrange qu'il fallait absolument
que je me plonge à fond dans la musique, parce que tout me
semblait appartenir qu'au moment présent.
Ce sentiment s'est révélé être juste car sa manière de jouer seul
toutes ses chansons complexes apportait quelque chose de bien
différent comparé aux albums enregistrés. Actuellement, je commence
à apprécier ces albums, mais s'ils revenait demain, je prendrais
à nouveau ma place.
Pour ceux qui ne connaissent pas sa musique et son univers personnel
et décalé, je vous propose le dernier live d'Anonanimal :
Pendant le concert, il y a des moments où, malgré sa concentration,
il était difficile de retenir l'ordre des instruments pour chaque chanson.
Attraper le violon à droite pour réaliser qu'il devait en fait prendre
le carillon sur sa gauche et ne pas avoir le temps de ramener le premier
pour jouer le second, par moment ça donne un rythme infernal à
la performance. Mais quand il s'excuse de ça, c'est la cuisine
qui s'en mêle.
"Cuisiner, c'est comme la musique. On peut en avoirpartout. Et il faut bien suivre les instructions,et dans l'ordre, sans quoi on peut rater toutela recette."
On parle de cuisine, on parle de couleur, on parle de vert. Un instant
furtif mais ô combien délirant : Ce n'est pas facile d'être vert,
un hommage à Kermit.
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